Foire aux questions
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- GÉNÉRALE
- CRIMINELLE
- FAMILLE
- INFRACTIONS PROVINCIALES
GÉNÉRALE
Vous trouverez les adresses de tous les palais de justice de la Cour de justice de l’Ontario à l’aide de l’outil de recherche Palais de justice : emplacements et renseignements. Les coordonnées de ces tribunaux figurent également sur le site Web du ministère du Procureur général, à l’adresse suivante : Adresses des tribunaux de l’Ontario, heures d’ouverture et coordonnées | Ontario.ca.
En savoir plus sur l’Accès du public – instances judiciaires à la Cour de justice de l’Ontario.
Les dossiers de la Cour sont conservés par le ministère du Procureur général, dont le site Web affiche des renseignements sur la façon d’y accéder : Accéder aux dossiers, documents et pièces des tribunaux.
Le Service de référence du Barreau | Barreau de l’Ontario (lso.ca) vous mettra en relation avec un avocat ou un parajuriste dans votre collectivité, que vous pourrez consulter gratuitement pendant 30 minutes pour vous aider à déterminer vos droits et options. Le Service est disponible en ligne ou au 1-855-947-5255 ou au 416-947-5255.
Le Répertoire des avocat(e)s et des parajuristes, également tenu par le Barreau de l’Ontario, vous permet de chercher des avocats et des parajuristes en ligne par nom, par ville ou par code postal.
Le ministère du Procureur général fournit également certains renseignements de base sur la façon de trouver un avocat ou un parajuriste.
Il convient de souligner que les parajuristes ne peuvent offrir des services de représentation et des conseils que relativement à certains types d’accusations criminelles. Les détails concernant ces restrictions se trouvent sur le site Web du Barreau de l’Ontario : Infractions punissables par procédure sommaire et procédures sans infractions du Code criminel pour lesquelles les représentants règlementés peuvent fournir des services juridiques. Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les parajuristes, rendez-vous à la page intitulée À propos des parajuristes.
Si vous n’êtes pas certain(e) de la date de votre prochaine comparution, veuillez communiquer avec votre avocat. Si vous n’avez pas d’avocat, veuillez communiquer avec le palais de justice et demander de l’assistance.
Pour obtenir une liste des affaires inscrites au rôle pour la journée ou le lendemain à un palais de justice donné, veuillez consulter la page Rôles d’audience quotidiens.
CRIMINELLE
Le Service de référence du Barreau | Barreau de l’Ontario (lso.ca) vous mettra en relation avec un avocat ou un parajuriste dans votre collectivité, que vous pourrez consulter gratuitement pendant 30 minutes pour vous aider à déterminer vos droits et options. Le Service est disponible en ligne ou au 1-855-947-5255ou au 416-947-5255.
Le Répertoire des avocat(e)s et des parajuristes, également tenu par le Barreau de l’Ontario, vous permet de chercher des avocats et des parajuristes en ligne par nom, par ville ou par code postal.
Le ministère du Procureur général fournit également certains renseignements de base sur la façon de trouver un avocat ou un parajuriste.
Il convient de souligner que les parajuristes ne peuvent offrir des services de représentation et des conseils que relativement à certains types d’accusations criminelles. Les détails concernant ces restrictions se trouvent sur le site Web du Barreau de l’Ontario : Infractions punissables par procédure sommaire et procédures sans infractions du Code criminel pour lesquelles les représentants règlementés peuvent fournir des services juridiques. Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les parajuristes, rendez-vous à la page intitulée À propos des parajuristes.
Renseignements sur les interprètes et les langues
Si vous ou l’un de vos témoins avez besoin d’un interprète, vous pouvez en demander un soit en communiquant avec le palais de justice avant votre prochaine date d’audience, soit en l’indiquant au juge de paix ou au juge lors de votre prochaine comparution devant le tribunal. Les services d’interprète sont fournis gratuitement.
Vous trouverez de plus amples renseignements sur les interprètes sur le site Web du ministère du Procureur général : Obtenir les services d’un interprète judiciaire.
Enquête préliminaire et procès en français
Vous avez droit à la tenue de votre enquête préliminaire et de votre procès en français. Si vous avez besoin d’une enquête préliminaire ou d’un procès en français, informez-en le tribunal le plus tôt possible. De plus amples renseignements sur les instances criminelles sont disponibles en français à Justice pas-à-pas (stepstojustice.ca) et à https://cliquezjustice.ca.
La page intitulée Droit criminel d’Aide juridique Ontario décrit les services qui sont disponibles par l’intermédiaire d’Aide juridique Ontario (AJO).
Vous pourriez être admissible à un certificat d’aide juridique qui vous permettra d’embaucher votre propre avocat. Votre admissibilité peut dépendre de votre situation financière, du type d’infraction dont vous êtes inculpé(e) et du type de peine que la Couronne pourrait demander si vous étiez déclaré(e) coupable.
Vous pouvez présenter une demande de certificat d’aide juridique en ligne, par téléphone (au 1-800-668-8258 ou au 416-979-1446), ou en personne. Assurez-vous d’avoir votre dossier de divulgation lorsque vous présentez votre demande. Votre dossier de divulgation est l’ensemble de documents que vous recevez du bureau du procureur de la Couronne et qui comprend le sommaire (un rapport de police qui résume les allégations) et le formulaire de vérification des accusations, lequel énonce la thèse de la Couronne sur la peine si vous deviez être déclaré(e) coupable de l’infraction.
Les avocats de service sont des avocats de l’aide juridique qui travaillent au palais de justice. Un avocat de service pourrait vous aider si vous n’êtes pas admissible à un certificat d’aide juridique. L’avocat de service peut vous aider lors d’une comparution devant le tribunal. Il peut vous fournir des conseils juridiques et des renseignements au sujet de votre date d’audience et du processus judiciaire, mais il ne peut agir comme s’il était votre avocat privé. Par ailleurs, l’avocat de service vous fournira sans frais une assistance relativement à votre audience de mise en liberté sous caution.
Vous devriez communiquer avec le bureau de l’avocat de service au palais de justice de votre région avant votre première comparution devant le tribunal. Pour trouver les coordonnées du bureau de l’avocat de service de votre région, utilisez l’outil de recherche Palais de justice : emplacements et renseignements.
Si vous n’êtes pas admissible à un certificat d’AJO, il se peut que vous puissiez être représenté(e) par un étudiant en droit d’un organisme étudiant de services juridiques (OESJ). Vérifiez s’il y en a un dans votre collectivité. Les étudiants en droit représentent souvent des personnes qui font face à des accusations criminelles moins graves. Ils pourraient être en mesure de vous représenter sans frais, mais ils ne peuvent fournir des services de représentation que dans certains cas particuliers.
Si vous avez des problèmes juridiques dans plusieurs domaines, comme ceux du logement, de l’emploi, de l’immigration ou des droits des travailleurs, il serait peut-être bon que vous communiquiez avec une clinique d’aide juridique communautaire dans votre région pour obtenir de l’aide. CLEO a dressé une liste de ces cliniques.
Si vous avez un problème lié au droit de la famille ainsi qu’un problème relevant du droit criminel, vous pouvez communiquer avec les centres de services de droit de la famille d’AJO. Veuillez aussi consulter la section du droit de la famille de notre sitepour obtenir de plus amples renseignements sur les comparutions devant la Cour de la famille à la Cour de justice de l’Ontario.
Si vous êtes Autochtone, vous pouvez également communiquer avec la clinique juridique Aboriginal Legal Services (ALS), qui offre une multitude de ressources et de soutiens à quiconque s’identifie comme Autochtone.
Un dossier est tenu sur toutes les causes relevant du droit criminel à la Cour de justice de l’Ontario. Vous pouvez accéder à votre dossier au comptoir de la Division des services aux tribunaux du palais de justice où votre cause est entendue. Les adresses des tribunaux de l’Ontario et les heures de service figurent sur le site Web du ministère du Procureur général. Dans ce dossier, vous trouverez des renseignements comme la date et l’endroit de votre prochaine comparution ainsi que le nom du sténographe judiciaire ou du juge présent lors des audiences précédentes.
La Cour de justice de l’Ontario publie des rôles d’audience quotidiens en ligne. Y sont inscrites les affaires criminelles mettant en cause des adultes qui doivent être instruites le jour même et le lendemain. Les rôles d’audience quotidiens indiquent notamment le nom du dossier, l’heure de l’audience, le numéro de la salle d’audience et le type de comparution.
Certaines affaires criminelles ne sont pas inscrites aux rôles d’audience quotidiens. Il peut s’agir notamment de causes faisant l’objet de restrictions d’accès, comme les affaires criminelles mettant en cause des adolescents. Si vous ne trouvez pas votre cause dans le rôle d’audience quotidien, communiquez avec le palais de justice en utilisant l’outil de recherche Palais de justice : emplacements et renseignements.
L’outil de recherche d’affaires judiciaires, accessible par l’intermédiaire de Services de justice en ligne, permet aux utilisateurs (quiconque a un compte ONe-key de Service Ontario) de chercher des renseignements sur des affaires criminelles mettant en cause des adultes devant la Cour de justice de l’Ontario, notamment les dates d’audience futures et les types de comparution, en saisissant le nom de l’accusé ou le numéro de la dénonciation.
Si vous êtes accusé(e) d’une infraction et que vous voulez obtenir des renseignements plus détaillés sur votre cause, votre représentant juridique ou vous-même devriez communiquer avec le bureau du procureur de la Couronne du tribunal où la cause sera entendue. Pour obtenir les coordonnées du palais de justice de votre région ou du bureau du procureur de la Couronne, utilisez l’outil de recherche Palais de justice : emplacements et renseignements.
Si vous avez une plainte à faire au sujet de la conduite d’un juge nommé par le gouvernement provincial, vous pouvez écrire au Conseil de la magistrature de l’Ontario.
Si vous avez une plainte à faire au sujet de la conduite d’un juge de paix, vous pouvez écrire au Conseil d’évaluation des juges de paix.
Si vous êtes insatisfait(e) de la décision d’un juge ou d’un juge de paix, vous devrez suivre la procédure d’appel. Vous avez le droit d’interjeter appel d’une déclaration de culpabilité, d’une peine ou des deux dans le délai prescrit. L’avis d’appel doit être signifié dans les 30 jours suivant la date du prononcé de la peine. Vous devriez déposer votre avis d’appel le plus tôt possible auprès de la Cour d’appel de l’Ontario ou de la Cour supérieure de justice. Pour savoir devant quel tribunal votre appel sera instruit, veuillez consulter le site Web du ministère du Procureur général, à l’adresse suivante : https://www.ontario.ca/fr/page/appels-en-matiere-criminelle.
Vous pouvez demander une réunion téléphonique avec un procureur de la Couronne (appelé aussi « poursuivant ») pour discuter de votre cause. Souvent, on appelle cela une « conférence préparatoire ». Veuillez communiquer avec le bureau du procureur de la Couronne chargé de votre cause pour savoir si vous pouvez avoir une conférence préparatoire sans avocat pour vous représenter.
Pour obtenir des renseignements plus détaillés au sujet des conférences préparatoires, vous devriez consulter la section Conférence préparatoire au procès en présence du procureur de la Couronne du guide intitulé Une affaire criminelle : étape par étape.
La conférence judiciaire préparatoire au procès est une rencontre entre un juge, le procureur de la Couronne et votre avocat, si vous en avez un. Si vous n’avez pas d’avocat, vous assisterez à cette rencontre.
Le but de la conférence est de tenter de régler votre affaire ou de circonscrire les questions en litige. Avec le procureur de la Couronne, vous aborderez les options de règlement (par exemple les retraits d’accusations ou les plaidoyers de culpabilité), les estimations précises du temps nécessaire pour mener un procès, ainsi que les questions de procédure et de preuve qui favorisent une utilisation appropriée du temps alloué au procès. Par exemple, si vous comptez alléguer une violation de vos droits garantis par la Charte canadienne des droits et libertés, vous devriez en informer le juge lors de la conférence judiciaire préparatoire au procès, afin qu’il puisse prévoir suffisamment de temps pour le procès.
La règle 4.2 des Règles en matière criminelle et l’avis de la Cour intitulé Pratiques exemplaires de conférence judiciaire préparatoire au procès en matière criminelle fournissent des renseignements supplémentaires sur les conférences judiciaires préparatoires au procès.
Une conférence judiciaire préparatoire au procès pourrait être requise avant que vous ne puissiez fixer la date d’un procès dans votre affaire. Pour organiser une conférence judiciaire préparatoire au procès, vous pourriez faire ce qui suit :
- lors de votre conférence préparatoire au procès en présence du procureur de la Couronne, demander à ce dernier de vous aider à fixer la date d’une conférence judiciaire préparatoire au procès;
- si vous n’avez pas eu de conférence préparatoire au procès en présence du procureur de la Couronne, communiquer avec le bureau du procureur de la Couronnepour voir s’il peut vous aider à organiser une conférence judiciaire préparatoire au procès;
- dire au juge de paix qui préside le tribunal de gestion des causes ou au juge qui préside le TGICJ que vous souhaitez organiser une conférence judiciaire préparatoire au procès;
- communiquer avec le palais de justicepour demander comment organiser une conférence judiciaire préparatoire au procès.
Pour obtenir des renseignements plus détaillés sur les conférences judiciaires préparatoires au procès, vous devriez consulter la section Conférence judiciaire préparatoire au procès du guide intitulé Une affaire criminelle : étape par étape.
Afin de vous préparer en vue de votre conférence préparatoire au procès avec le procureur de la Couronne, vous devriez consulter la section Conférence préparatoire au procès en présence du procureur de la Couronne du guide intitulé Une affaire criminelle : étape par étape.
ainsi que la section Qu’est-ce qu’une rencontre préparatoire au procès avec le procureur de la Couronne? du site Web Justice pas-à-pas.
Afin de vous préparer à votre conférence judiciaire préparatoire au procès, vous devriez consulter la section Conférence judiciaire préparatoire au procès du guide intitulé Une affaire criminelle : étape par étape.
et la section Qu’est-ce qu’une rencontre préparatoire au procès avec l’autorité judiciaire? du site Web Justice pas-à-pas.
Une conférence judiciaire préparatoire doit généralement être tenue avant que vous puissiez fixer une date de procès. La procédure d’établissement d’une date de procès sera expliquée lors de la conférence judiciaire préparatoire au procès. Pour obtenir des renseignements plus détaillés sur les conférences judiciaires préparatoires au procès, vous devriez consulter la section Conférence judiciaire préparatoire au procèsdu guide Une affaire criminelle : étape par étape.
Si une conférence judiciaire préparatoire au procès a été tenue pour votre cause, mais que vous n’avez pas discuté de la façon d’établir une date de procès, vous pourrez vous informer de cette procédure à votre prochaine comparution ou communiquer avec votre palais de justice local. Vous devriez également consulter la directive de pratique : Procédure de mise au rôle des procès criminels et des enquêtes préliminaires.
Vous devriez consulter la section Procès du guide Une affaire criminelle : étape par étape.
Si vous voulez aider une personne à être libérée sous caution, vous devrez vous porter garant de cette personne à titre de caution. À cette fin, vous devrez assister à son audience sur la mise en liberté sous caution.
Une caution est une personne qui accepte d’être responsable de vous jusqu’à la conclusion de votre affaire. Il s’agit habituellement d’un ami ou d’un membre de la famille. Votre caution doit s’assurer que vous comparaissez au tribunal et que vous respectez les conditions de votre mise en liberté sous caution. Elle a toujours une obligation financière : soit un engagement à verser une somme d’argent, soit – dans des circonstances exceptionnelles – une obligation de déposer une somme d’argent. La personne qui est disposée à agir à titre de caution devrait communiquer avec votre avocat ou avec l’avocat de service qui vous aide.
Si vous ne respectez pas une condition de votre mise en liberté, ne comparaissez pas au tribunal ou êtes inculpé(e) d’une nouvelle infraction, votre caution pourrait être tenue de payer le montant indiqué dans l’ordonnance de mise en liberté. Si la caution ne peut pas payer ce montant, elle pourrait se voir ordonner de purger une peine d’emprisonnement.
Une caution peut se présenter au palais de justice à tout moment pour demander d’être libérée de ses fonctions et ses responsabilités.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les droits et les responsabilités d’une caution, consultez les pages suivantes : Quels sont les droits et les responsabilités d’une caution? – Justice pas-à-pas et Se rendre au tribunal pénal | ontario.ca.
Toute personne accusée d’avoir commis un crime a le droit de recevoir une copie des renseignements et de la preuve que la Couronne possède au sujet de votre cause. La Couronne doit vous donner tout ce qu’elle possède au sujet de votre cause, sauf les renseignements manifestement non pertinents ou assujettis à un privilège. On appelle ces renseignements le « dossier de divulgation ». Le bureau du poursuivant (le bureau du procureur de la Couronne provinciale de votre région ou de la Couronne fédérale (Service des poursuites pénales du Canada)) vous remet habituellement votre dossier de divulgation avant votre première comparution au tribunal de gestion des causes, ou pendant cette comparution. Toutefois, il s’agit d’un processus continu et vous pourriez continuer à recevoir des renseignements après votre première comparution.
Il est important d’avoir tous les documents essentiels qui seront invoqués avant de procéder à l’instruction. Le dossier de divulgation pourrait comprendre ce qui suit :
- la dénonciation (le document officiel qui énumère les accusations);
- les notes des agents de police ayant participé à l’arrestation et à l’enquête;
- des vidéos de surveillance ou des photos;
- des documents financiers;
- des rapports médico-légaux;
- des déclarations de témoin (enregistrées sur bande audio ou vidéo ou consignées par écrit);
- un sommaire de votre cause.
Vous devriez communiquer avec le bureau du procureur de la Couronne qui s’occupe de votre poursuite avant votre première comparution au tribunal de gestion des causes pour lui demander comment obtenir votre dossier de divulgation. Si vous avez retenu les services d’un avocat, celui-ci l’obtiendra pour vous. Si vous n’avez pas d’avocat, vous devriez obtenir votre dossier de divulgation avant votre première date d’audience, parce que les renseignements qu’il contient vous aideront à demander de l’aide juridique, à consulter l’avocat de service et à rencontrer l’avocat que vous songez à embaucher.
Vous devriez examiner votre dossier de divulgation pour vous assurer que vous pouvez y avoir accès. Si vous éprouvez des difficultés (par exemple à lire une vidéo de surveillance ou à ouvrir un fichier électronique), communiquez avec le bureau du procureur de la Couronne ou informez-en le tribunal lors de votre prochaine comparution. Si vous avez perdu votre copie des éléments divulgués et avez besoin d’une nouvelle copie ou si vous pensez que vous avez le droit d’obtenir la divulgation d’éléments supplémentaires, communiquez avec le bureau du procureur de la Couronne.
Pour savoir comment et où obtenir votre dossier de divulgation, communiquez avec le bureau du procureur de la Couronne qui s’occupe de votre affaire. Lorsque vous communiquerez avec le bureau du procureur de la Couronne, attendez-vous à ce qu’on vous demande :
- votre nom au long,
- votre date de naissance,
- la liste des accusations portées contre vous,
- le numéro de dossier de la police (qui se trouve sur vos documents de mise en liberté),
- votre adresse de courriel, votre numéro de téléphone et votre adresse postale.
Le bureau du procureur de la Couronne devrait vous fournir des instructions pour créer un compte afin de recevoir le dossier de divulgation par voie électronique, par l’intermédiaire de la « plate-forme de divulgation électronique ». Ainsi, vous pourrez recevoir des renseignements de façon continue. Pour créer un compte, vous pourriez être invité(e) à fournir des pièces d’identité ou d’autres renseignements confirmant votre identité. Si vous souhaitez recevoir une copie papier de votre dossier de divulgation, communiquez avec le bureau du procureur de la Couronne.
Votre dossier de divulgation pourrait contenir des sections qui ont été caviardées pour des raisons de confidentialité ou parce qu’elles ne se rapportent pas à votre cause. Si vous croyez qu’il manque des renseignements pertinents dans votre dossier de divulgation, vous devez envoyer au bureau du procureur de la Couronne une demande décrivant les documents manquants.
Avant de décider de plaider coupable, vous êtes vivement encouragé(e) à demander des conseils juridiques. La section Trouver une assistance et une représentation juridiques du présent guide contient des renseignements sur la façon d’obtenir des conseils juridiques.
En plaidant coupable, vous renoncez à votre droit de subir un procès et vous reconnaissez que vos actes étaient contraires à la loi. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les plaidoyers de culpabilité, consultez le document suivant d’Aide juridique Ontario : Plaidoyers de culpabilité – Aide juridique Ontario.
Certains tribunaux exigent que vous fixiez la date de votre plaidoyer de culpabilité à l’avance. Un professionnel du droit pourrait vous aider à obtenir une date pour la présentation d’un plaidoyer de culpabilité. Si vous n’avez pas accès à un professionnel du droit, vous pouvez communiquer avec le bureau du procureur de la Couronne afin de fixer une date pour le dépôt de votre plaidoyer de culpabilité. Vous devriez être prêt(e) à donner les renseignements suivants au procureur de la Couronne :
- votre nom au long,
- votre date de naissance,
- la liste des accusations portées contre vous,
- le numéro de dossier de la police (qui se trouve sur vos documents de mise en liberté)
- la date de votre prochaine comparution,
- la date où vous voulez plaider la culpabilité.
Si vous ne pouvez pas parler au procureur de la Couronne ou à un professionnel du droit, vous devriez indiquer lors de votre prochaine comparution que vous souhaitez fixer une date pour plaider coupable.
Si vous décidez de plaider coupable, le juge n’acceptera votre plaidoyer de culpabilité que s’il est convaincu que :
- vous faites le plaidoyer de façon volontaire;
- vous comprenez qu’en plaidant ainsi vous admettez tous les éléments essentiels de l’infraction;
- vous comprenez la nature et les conséquences du plaidoyer;
- vous comprenez que le juge n’est lié par aucune entente que vous avez conclue avec la Couronne, notamment en ce qui concerne la peine qui devrait être imposée.
Si le juge n’est pas convaincu de l’un des points ci-dessus, il peut décider de ne pas accepter votre plaidoyer de culpabilité.
Si le juge accepte votre plaidoyer de culpabilité et que vous êtes déclaré(e) coupable, le juge peut soit prononcer immédiatement votre peine, soit ajourner la détermination de la peine à une date ultérieure. Rendez-vous à la section sur la détermination de la peine du présent guide pour en savoir plus.
Vous avez toujours le droit de plaider non coupable et d’avoir un procès. Vous avez également le droit de renoncer à votre droit à la tenue d’un procès et de plaider coupable en tout temps. Si la date du procès a déjà été fixée et que vous avez déjà décidé de plaider coupable, informez-en le Bureau du procureur de la Couronne le plus tôt possible.
Pour trouver les coordonnées et les liens pour chacun des tribunaux, utilisez l’outil Palais de justice : emplacements et renseignements, et cliquez sur Horaire et liens de connexion.
Il est très important de souligner que, même s’il existe des renseignements de connexion à distance pour un tribunal particulier, vous devez quand même vous présenter au tribunal en personne si le juge président l’a ordonné ou si les lignes directrices concernant le mode de comparution de la Cour l’exigent.
Si vous avez besoin des renseignements de connexion à distance pour un tribunal qui ne se retrouve pas dans la section Horaire et liens de connexion de l’outil Palais de justice : emplacements et renseignements, contactez le palais de justice.
La Cour de justice de l’Ontario a publié des lignes directrices concernant le mode de comparution qui précisent la façon d’assister à chaque étape d’une instance criminelle. Il est possible de comparaître en personne, à distance (par vidéo ou téléphone), ou en combinant ces deux modes de comparution. Fait important, le mode de comparution est toujours subordonné à une directive contraire d’un fonctionnaire judiciaire. Ainsi, les juges principaux régionaux et les juges de paix principaux régionaux, ou les personnes qu’ils désignent, peuvent tenir compte des circonstances locales. En outre, le juge qui préside une instance peut tenir compte des circonstances particulières de cette instance.
Il est très important de souligner que, même s’il existe des renseignements de connexion à distance pour un tribunal particulier, vous devez quand même vous présenter au tribunal en personne si le juge président l’a ordonné ou si les lignes directrices concernant le mode de comparution de la Cour l’exigent.
La Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents prévoit des protections et des droits particuliers pour les adolescents (personnes de 12 à 17 ans). Si vous êtes un(e) adolescent(e) et que vous avez été accusé(e) d’un acte criminel, vous, votre père ou mère ou votre tuteur devriez présenter une demande à Aide juridique Ontario afin d’obtenir un certificat d’aide juridique, que vous pourrez utiliser pour embaucher un avocat. Si vous voulez embaucher un avocat pour qu’il vous représente mais que vous vous êtes vu refuser un certificat d’aide juridique, vous pouvez interjeter appel de la décision ou demander que l’affaire soit portée devant un juge afin que vous puissiez expliquer pourquoi vous ne pouvez pas vous permettre d’embaucher un avocat. Le juge peut ordonner une recommandation à Aide juridique aux fins de la désignation d’un avocat.
Vous, votre père ou mère ou votre tuteur pouvez communiquer avec Justice For Children and Youth (JFCY), une clinique juridique qui offre gratuitement des conseils juridiques aux adolescents en Ontario. JFCY peut également vous mettre en rapport avec un avocat de votre collectivité. Vous pouvez communiquer par téléphone avec JFCY au 416-920-1633 ou sans frais au 1-866-999-5329. De plus amples renseignements sur les adolescents et le système de justice pénale se trouvent sur le site Web de Justice for Children and Youth.
Une fois que la date du procès est fixée, celui-ci doit normalement avoir lieu, à moins qu’un juge n’accorde un ajournement. Si vous n’avez pas d’avocat lorsque la date du procès est fixée, le juge pourra ordonner l’établissement d’une date de procès « avec ou sans avocat ». Cela signifie que votre procès aura lieu même si vous n’avez pas retenu les services d’un avocat ou d’un parajuriste pour vous représenter.
Les requêtes en ajournement devraient être introduites au moyen du formulaire 1, Demande, et respecter les règles 2 et 3 des Règles en matière criminelle ainsi que la Directive de pratique : signification et dépôt de documents judiciaires concernant les affaires criminelles. Cela signifie que, sauf ordonnance contraire d’un juge, les documents de la requête en ajournement doivent être signifiés et déposés au moins 90 jours avant la date du procès et la requête doit être entendue au moins 60 jours avant le procès. La Couronne peut contester votre requête ou consentir à l’ajournement du procès.
Si vous ne pouvez être présent(e) à la date fixée pour votre comparution devant le tribunal, une autre personne agissant en votre nom devra se présenter devant le tribunal afin de donner des explications et de demander un ajournement. Si la date en question est celle du procès et que le juge ne le reporte pas, votre procès pourrait aller de l’avant sans vous et vous pourriez être déclaré(e) coupable.
Si vous ne vous présentez pas au tribunal comme prévu, un mandat d’arrestation immédiate pourrait être délivré contre vous. Vous pourriez aussi être accusé(e) de l’infraction d’omission de comparaître devant le tribunal, qui est une infraction criminelle, et être placé(e) en détention jusqu’à la tenue d’une audience sur la mise en liberté sous caution.
Le processus de modification des conditions de votre ordonnance de mise en liberté, ou des conditions énoncées dans une promesse remise à la police, dépend de la question de savoir s’il s’agit d’une modification sur consentement (ce qui veut dire que vous et la Couronne consentez à la modification) ou si la Couronne s’oppose à la modification proposée.
Procédure de modification sur consentement
Votre avocat ou, dans certains cas, l’avocat de service, peut en votre nom demander à la Couronne si elle consent à la modification des conditions de votre ordonnance de mise en liberté et peut vous aider à remplir les formulaires décrits ci-dessous. Si vous n’avez pas d’avocat et ne savez pas si la Couronne consentira à la modification, vous pouvez remplir les formulaires mentionnés ci-dessous et les soumettre à l’examen de la Couronne.
Si la Couronne consent à la modification de votre ordonnance de mise en liberté, vous devez remplir le formulaire de demande de modification du cautionnement sur consentement. Si la Couronne consent à la modification de votre promesse remise à la police, vous devez remplir le formulaire de demande de modification d’une promesse remise à la police sur consentement.
Si vous avez été mis(e) en liberté en vertu d’une ordonnance de cautionnement avec cautions, vos cautions doivent également consentir aux modifications proposées et doivent remplir la partie 2 du formulaire de demande de modification du cautionnement sur consentement. Si vous en avez un, votre avocat doit remplir la partie 3 du formulaire. Si vous demandez une modification d’une promesse remise à la police, votre avocat – si vous en avez un – doit remplir la partie 2 du formulaire de demande de modification d’une promesse remise à la police sur consentement.
Vous pouvez remettre vos formulaires dûment remplis au bureau du procureur de la Couronne en personne ou par courriel. Pour trouver les coordonnées du bureau du procureur de la Couronne de votre région, utilisez l’outil de recherche Palais de justice : emplacements et renseignements.
Si votre demande est acceptée, une copie vous sera envoyée par courriel. Pour prendre effet, le formulaire de demande de modification du cautionnement doit comprendre le consentement du procureur de la Couronne et l’autorisation écrite d’un fonctionnaire judiciaire. Conservez-le avec l’ordonnance de mise en liberté originale.
Pour obtenir plus de renseignements sur cette procédure, consultez l’avis révisé de la Cour intitulé Procédures de modification sur consentement pour des ordonnances de mise en liberté et des promesses remises à la police à la Cour de justice de l’Ontario.
Procédure de modification contestée
Si la Couronne ne consent pas aux modifications que vous avez proposées, vous pouvez présenter une demande à un juge pour qu’il modifie vos conditions. Le type de demande dépend de la question de savoir si vous avez été mis(e) en liberté en vertu d’une promesse remise à la police ou d’une ordonnance de mise en liberté rendue par le tribunal.
Si vous voulez modifier une condition énoncée dans une promesse remise à la police et que la Couronne n’y consent pas, vous pouvez présenter une demande à la Cour de justice de l’Ontario en vertu du par. 502(2) du Code criminel en remplissant la Formule 1 : Demande. Vous devez signifier et déposer cette demande conformément aux règles 2 et 3 des Règles en matière criminelle de la Cour de justice de l’Ontario et aux règles prévues dans la Directive de pratique : signification et dépôt de documents judiciaires concernant les affaires criminelles
Si vous voulez modifier une condition d’une ordonnance de mise en liberté rendue par le tribunal et que la Couronne n’y consent pas, vous pouvez présenter une demande de révision de la mise en liberté sous caution à la Cour supérieure de justice en vertu de l’art. 520 du Code criminel. Les exigences relatives à cette demande sont prévues par la règle 20 des Règles de procédure en matière criminelle de la Cour supérieure de justice.
Vous êtes encouragé(e) à obtenir des conseils juridiques et à communiquer avec le palais de justice de votre région pour déterminer quand votre demande pourra être entendue par le tribunal.
Vous pouvez signaler toute préoccupation ou tout problème liés à votre cause lors de votre prochaine comparution.
S’il s’agit d’une affaire urgente qui ne peut pas attendre jusqu’à votre prochaine comparution, veuillez consulter votre avocat. Si vous n’avez pas d’avocat, veuillez téléphoner à aide juridique Ontario au 1-800-668-8258 pour qu’on vous aide à présenter une demande en vue d’obtenir que votre affaire soit portée devant la Cour.
De telles demandes pourraient devoir être approuvées par un fonctionnaire judiciaire. Si vous n’avez pas accès à un professionnel du droit, vous pouvez communiquer avec le Bureau du procureur de la Couronne afin de fixer une date pour vous adresser à la Cour. Vous devrez donner les renseignements suivants :
- votre nom au long,
- votre date de naissance,
- la liste des accusations portées contre vous,
- le numéro de dossier de la police (qui se trouve sur vos documents de mise en liberté),
- la date de votre prochaine comparution,
- la date où vous aimeriez vous adresser à la Cour,
- la raison de l’urgence.
FAMILLE
Il est très important que vous connaissiez les instruments juridiques qui régissent l’instance à laquelle vous êtes partie. La Loi sur le droit de la famille, la Loi portant réforme du droit de l’enfance et les Lignes directrices sur les aliments pour les enfants sont les principaux textes législatifs en droit de la famille. Il importe aussi que vous connaissiez les Règles en matière de droit de la famille, qui régissent le processus judiciaire en matière familiale; vous les trouverez ici : Règles en matière de droit de la famille. Assurez-vous de consulter les dernières versions de ces textes, auxquelles mènent les liens ci-dessus.
Les formules que vous devrez utiliser sont les suivantes : Formules des règles en matière de droit de la famille. Veillez à utiliser les formules disponibles sur ce site Web, qui sont à jour.
La Cour de justice de l’Ontario a préparé plusieurs guides à l’intention des plaideurs non représentés. Le ministère du Procureur général diffuse également de l’information sur les services de justice familiale :
Le guide Se préparer à une audience devant la Cour de la famille donne des renseignements utiles sur ce à quoi s’attendre devant la Cour de la famille. Il indique comment se comporter lors d’une comparution devant un juge : Se préparer à une audience devant la Cour de la famille.
Le guide qui suit définit quelques termes courants relevant du droit de la famille : Définitions de termes couramment utilisés dans les causes de droit de la famille.
Le guide qui suit s’adresse aux plaideurs non représentés qui doivent prendre part à un procès en droit de la famille devant la Cour de justice de l’Ontario : Guide d’autoreprésentation à un procès en droit de la famille.
Guide d’utilisation Zoom pour les audiences virtuelles de la Cour de justice de l’Ontario :
Pour savoir comment utiliser Zoom, consultez le guide suivant : Guide d’utilisation de Zoom.
Le ministère du Procureur général diffuse de l’information sur les services de justice familiale, que vous trouverez ici : Services de justice familiale du ministère du Procureur général.
La Cour de justice de l’Ontario publie ses rôles d’audience quotidiens en ligne, y compris en matière familiale. Les rôles indiquent les noms des affaires, l’heure de leur audition, le numéro de salle, le mode d’audition (en personne, par vidéoconférence, par téléconférence) et le motif de la comparution. Les renseignements sur chaque affaire sont affichés pendant deux jours.
La Cour de justice de l’Ontario a dressé une liste des adresses et coordonnées de palais de justice, disponible ici : Contacts et informations des palais de justice | Cour de justice de l’Ontario. Le site Web du ministère du Procureur général donne également les adresses des tribunaux, leurs heures d’ouverture et leurs coordonnées : Adresses des tribunaux, heures d’ouverture et coordonnées.
Les dossiers d’affaires familiales sont administrés par le ministère du Procureur général, qui dispose d’une politique régissant l’accès à ceux-ci. L’article 4 de cette politique traite des dossiers de la Cour de la famille.
Les dossiers de protection de l’enfance, d’adoption et d’ordonnance de transparence ne sont pas mis à la disposition du public, y compris les médias.
Pour demander l’accès à des documents judicaires, communiquez avec le palais de justice où l’affaire a été entendue.
Le droit de la famille est très complexe. Si vous pouvez le faire, il est extrêmement important d’embaucher un avocat pour vous assurer que vos droits sont protégés. Si vous ne pouvez pas engager d’avocat pour votre dossier entier, songez à en consulter un sur des points particuliers.
Barreau de l’Ontario
Le Service de référence du Barreau de l’Ontario, disponible au 1-800-268-8326 (sans frais) ou au 416-947-3330, peut vous aider à trouver un avocat. Il vous donnera le nom d’un avocat de votre localité ou de ses environs. L’avocat en question vous offrira une consultation gratuite d’au plus 30 minutes.
Pour en savoir plus sur le Service de référence du Barreau de l’Ontario, cliquez sur le lien suivant : Service de référence du Barreau | Barreau de l’Ontario.
Aide juridique Ontario
Vous pourriez être admissible aux services d’Aide juridique Ontario. Sachez toutefois que pour obtenir un certificat vous permettant d’engager un avocat, vous devez y être financièrement admissible. Aide juridique Ontario met également les services d’un avocat-conseil à votre disposition avant votre comparution devant un tribunal de la famille. Aide juridique Ontario fournit également un avocat de service qui peut vous aider les jours où vous devez vous présenter au palais de justice pour des conférences relatives à la cause ou des motions. L’avocat-conseil et l’avocat de service vous donneront tous deux des conseils gratuits pendant 20 minutes, même si vous n’êtes pas admissible à l’aide juridique. Cependant, ils ne vous représenteront pas devant le tribunal lors d’un procès, d’une conférence en vue d’un règlement amiable ou d’une conférence de gestion du procès.
Pour en savoir plus sur Aide juridique Ontario, cliquez sur le lien suivant : Aide juridique Ontario.
Centre de justice familiale d’Étudiant(e)s pro bono du Canada
Le Centre de justice familiale d’Étudiant(e)s pro bono du Canada est une autre ressource destinée aux plaideurs non représentés qui ne sont pas admissibles aux services d’Aide juridique Ontario. Il organise des ateliers virtuels pour les Ontariens aux prises avec des problèmes de droit de la famille qui ne peuvent pas se permettre un avocat et ne sont pas admissibles à l’aide juridique. À ces ateliers, des avocats en droit de la famille supervisent des étudiants en droit dans la prestation de services juridiques dégroupés à des plaideurs non représentés de l’Ontario. Le Centre produit également des ressources publiques de vulgarisation juridique afin d’aider les plaideurs non représentés à suivre le processus en droit de la famille. Pour en savoir plus sur le Centre de justice familiale, cliquez sur le lien suivant : Centre de justice familiale.
Bureau de l’avocat des enfants
Si votre affaire porte sur le temps de parentage, la responsabilité décisionnelle ou le contact relatifs à un enfant de moins de 18 ans et que le juge a besoin d’un avis indépendant sur les besoins, les souhaits et les intérêts de l’enfant, le juge peut demander la participation du Bureau de l’avocat des enfants. L’avocat des enfants décidera s’il est en mesure d’apporter de l’aide. Si ce dernier convient d’accorder de l’aide, il peut affecter un avocat à votre enfant, demander à un clinicien de rédiger un rapport à l’intention de la Cour ou décider de faire intervenir un avocat et un clinicien pour représenter votre enfant. Si un juge rend une ordonnance demandant l’aide de l’avocat des enfants, l’autre partie et vous devrez remplir un formulaire du Bureau de l’avocat des enfants intitulé « Formulaire d’admission – Affaires parentales et de contact », que vous trouverez ici : formulaires du Bureau de l’avocat des enfants.
Vous trouverez plus d’information sur le Bureau de l’avocat des enfants ici : Bureau de l’avocat des enfants.
Le ministère du Procureur général offre des services de médiation. Communiquez avec ceux-ci pour en savoir plus sur les ressources disponibles dans votre localité. Les coordonnées pour le faire se trouvent ici : Ministère du Procureur général – Médiateurs par localité.
Adaptations liées à un handicap
Tous les palais de justice de l’Ontario ont des coordonnateurs de l’information sur l’accessibilité pour les personnes handicapées. Si vous avez des questions concernant les caractéristiques d’accessibilité d’un palais de justice ou si un de vos témoins ou vous-même avez besoin de services d’accessibilité, communiquez avec le coordonnateur de l’information sur l’accessibilité du palais de justice. Vous devez faire cette démarche le plus tôt possible avant le début du procès. De plus amples renseignements sur l’accessibilité aux palais de justice sont disponibles sur le site du ministère du Procureur général : Comparaître devant le tribunal : Accessibilité.
Si un de vos témoins ou vous-même avez besoin d’un interprète pour une séance prévue devant le tribunal, informez-en le juge et le greffe du tribunal où votre cause doit être entendue le plus tôt possible à l’avance. Le ministère du Procureur général fournit des interprètes aux gens admissibles à une dispense de frais qui parlent français ou qui doivent utiliser la langue des signes, ou encore sur demande du tribunal. Vous pouvez vous renseigner davantage sur les services d’interprétation dans la section « Obtenir les services d’un interprète judiciaire » du site Web du ministère du Procureur général : Obtenir les services d’un interprète judiciaire.
L’avis « Inscription au rôle d’affaires en droit de la famille à la Cour de justice de l’Ontario » indique comment les affaires en droit de la famille sont mises au rôle et entendues à la Cour de justice de l’Ontario. Vous le trouverez ici : Inscription au rôle d’affaires en droit de la famille à la Cour de justice de l’Ontario. Il est important de lire cet avis.
Notez par ailleurs que celui-ci peut changer. Consultez le site Web périodiquement pour vous informer de tout changement.
Les affaires en matière familiale à la Cour de justice de l’Ontario sont entendues en personne, virtuellement (par vidéo ou téléphone) ou à la fois en personne et virtuellement. La Cour publie des tableaux indiquant comment chaque type d’affaire est entendue, que vous trouverez sur la page Inscription au rôle d’affaires en droit de la famille à la Cour de justice de l’Ontario et ci-dessous :
Instances relevant de la Loi sur le droit de la famille, de la Loi portant réforme du droit de l’enfance et autres instances de droit de la famille:
Audiences : | Mode de comparution : |
Audience de première comparution/première date d’audience | Virtuel |
Première conférence relative à la cause | En personne, sauf directive contraire du juge |
Suite de la conférence relative à la cause | En personne, sauf directive contraire du juge |
Conférence en vue d’un règlement amiable | En personne, sauf directive contraire du juge |
Conférence de gestion du procès | Virtuel |
Conférences mixtes | En personne, sauf directive contraire du juge |
Motions | Virtuel, sauf directive contraire du juge |
Audience de mise au rôle/d’audit | Virtuel |
Procès | En personne, avec possibilité pour les témoins de comparaître virtuellement (audience mixte), sauf directive contraire du juge |
Instances concernant le Bureau des obligations familiales (BOF) et instances relevant de la Loi de 2002 sur les ordonnances alimentaires d’exécution réciproque (LOAER) et de conventions juridictionnelles de La Haye ou non :
Audiences : | Mode de comparution : |
Audiences du BOF pour défaut de paiement (premières comparutions ou comparutions pour faire le point sur un dossier) | Virtuel |
Audiences du BOF pour défaut de paiement où une ordonnance temporaire ou définitive est demandée (si l’emprisonnement est demandé) | En personne, sauf directive contraire du juge pour une demande d’ordonnance temporaire |
Motion du BOF en vue d’obtenir un mandat de dépôt | En personne, sauf directive contraire du juge pour une demande d’ordonnance temporaire |
Ordonnances restrictives du BOF | Virtuel |
Motion en annulation de l’enregistrement d’une ordonnance en vertu de la LOAER | En personne |
Audiences orales sur une demande en vertu de la LOAER | Virtuel |
Instances relevant de la convention de La Haye ou non | En personne, sauf directive contraire du juge |
Si vous ne savez pas si votre affaire sera entendue en personne, par vidéoconférence, par téléconférence ou par une combinaison de ces moyens, demandez à votre avocat; si vous n’en avez pas, communiquez avec le palais de justice où votre affaire sera entendue.
Une fois la date d’audience fixée par la Cour, on s’attend de vous que vous vous présentiez à l’audience. Vous pouvez demander au tribunal de reporter la date du procès. C’est ce qu’on appelle un ajournement. Un ajournement n’est permis qu’exceptionnellement, et uniquement lorsque cela est dans l’intérêt supérieur de votre ou vos enfants. Pour modifier la date du procès, vous devez remplir la Formule de motion (14B), la signifier à toutes les parties et la déposer auprès du tribunal. Sachez que l’audience pourra se dérouler en votre absence si vous ne vous présentez pas devant le tribunal au moment prévu.
Si une urgence vous empêche de vous présenter devant le tribunal, communiquez le plus tôt possible avec le palais de justice pour que le personnel du tribunal puisse informer le juge qu’une urgence est survenue et que vous demandez un ajournement.
Il y a plusieurs façons de déposer un document, par exemple :
- au moyen du dépôt en ligne;
- en personne, au palais de justice.
Votre palais de justice pourra vous indiquer d’autres modes de dépôt.
Le portail de soumission en ligne pour les instances en droit de la famille est un moyen facile de déposer des documents judiciaires par voie électronique, où qu’en soit le dossier, dans toute procédure familiale nouvelle ou en instance à la Cour de justice de l’Ontario. Notez cependant qu’il n’accepte que certains types de documents à l’heure actuelle. Consultez la page Dépôt de documents de la Cour de la famille en ligne pour vous assurer que vos documents peuvent être déposés par l’intermédiaire du portail.
La Cour de justice de l’Ontario a un protocole relatif aux noms de documents. Lorsqu’un document est déposé sur le portail, son nom doit contenir les renseignements suivants, dans cet ordre :
- Type de document, dont le numéro de formule (p. ex. Requête, formule 8);
- Partie dont émane le document (p. ex. Requérant, Intimé ou Mis en cause);
- Nom de la partie dont émane le document, avec initiale si plusieurs à l’instance le portent (p. ex. P. Smith et B. Smith – les initiales sont requises si les parties ont le même nom de famille; Smith et Thomas – les initiales ne sont pas requises si les parties n’ont pas le même nom de famille);
- Date de création ou de signature du document, selon le format JJ-MMM-AAAA (p. ex. 12-JAN-2021).
Voici quelques exemples de noms de fichier :
Requête, formule 8 – Requérant – P. Smith – 12-JAN-2021
Avis de motion, formule 14 – Intimé– J. Brown – 21-DEC-2021
Affidavit (formule générale), formule 14A – BAE – 01-JUL-2021
Un document ne doit pas être nommé selon les conventions de cabinets d’avocats ou le numéro de dossier judiciaire.
Les seules abréviations permises sont les suivantes :
REQU pour Requérant(e)(s)
INT pour Intimé(e)(s)
A pour Autre
La Cour de justice de l’Ontario utilise Case Center pour les causes en droit de la famille. Il s’agit d’une plateforme de partage de documents et d’audience virtuelle conviviale et infonuagique servant aux comparutions en personne et virtuelles. Elle permet aux parties de téléverser, de conserver, de consulter, de rechercher, d’annoter, de transmettre et de présenter des documents judiciaires virtuellement.
Case Center ne vous soustrait pas à l’obligation de déposer vos documents au greffe.
Ainsi, vous devez tout de même continuer de déposer vos documents sur le portail des Services de justice, par courriel ou en personne auprès du greffe ET de téléverser les documents déposés dans Case Center. Cela est obligatoire. Si vous ne déposez pas vos documents au tribunal et ne les téléversez pas dans Case Center, le tribunal pourrait ne pas disposer de ceux sur lesquels vous vous appuierez en justice, ce qui pourrait entraver le traitement de votre dossier.
Pour en savoir plus sur Case Center et sur son utilisation, cliquez ici : Case Center.
Cherchez Aller en cour dans la partie de ce site Web consacrée aux affaires en droit de la famille.
Il y a trois (3) types de comparutions devant un juge appelées conférences : la conférence relative à la cause, la conférence en vue d’un règlement amiable et la conférence de gestion du procès. Un juge peut également ordonner la combinaison partielle ou totale de ces conférences. La Règle 17 des Règles en matière de droit de la famille régit les conférences et ce que vous devez faire pour chacune d’elles.
Un juge peut rendre certaines ordonnances lors de conférences; le paragraphe 17 (8) des Règles en matière de droit de la famille les énonce.
Si vous voulez demander une ordonnance temporaire au juge, par exemple au sujet de la prise des décisions concernant votre enfant, vous pouvez signifier et déposer une motion.
Sachez qu’il est obligatoire de participer à une conférence relative à la cause traitant des questions de fond de l’affaire avant de pouvoir signifier un avis de motion ou qu’un juge puisse entendre votre motion.
Si vous présentez une motion au tribunal, vous êtes la partie requérante, et l’autre partie, la partie intimée.
Vous devrez demander à la Cour de fixer la date d’audition de la motion. Cela dit, avant de ce faire, il est de bonne pratique de demander ses disponibilités à l’autre partie.
En règle générale, la motion est entendue en même temps que votre affaire. La Règle 5 des Règles en matière de droit de la famille (Lieu où une cause est introduite et doit être entendue) s’applique également aux motions.
Il existe différents types de motions. Il y les motions sur consentement (visant une question sur laquelle les parties s’entendent), les motions sans consentement (visant une question sur laquelle les parties ne s’entendent pas), les motions urgentes sur préavis à l’autre partie et les motions urgentes sans préavis à l’autre partie.
Il y a également les motions portant sur des questions de procédure ou des questions non compliquées ou non contestées, appelées « 14B », par lesquelles vous demandez au juge de rendre une ordonnance sur consentement par rapport à diverses questions de procédure. Par exemple, une 14B pourrait être présentée si les parties s’entendent pour que l’une d’elles dépose un document après le délai prévu. Pour les motions 14B, utilisez la formule 14B plutôt que les formules 14 (Avis de motion) et 14A (Affidavit).
La plupart du temps, vous ne pourrez présenter une motion qu’après la tenue d’une conférence relative à la cause. Cela pourrait toutefois ne pas être le cas s’il s’agit d’une motion 14B, d’une motion sur consentement ou d’une motion d’urgence.
Cherchez Procès en droit de la famille dans la partie de ce site Web consacrée aux affaires en droit de la famille. Vous y trouverez de l’information sur le déroulement de ces audiences.
Ce site Web est mis à jour par le Bureau du juge en chef.